Elle peut être expliquée que lors de la construction de l’usine, elle était un haut lieu de la technologie de par son activité mais aussi par son infrastructure ultra moderne. Aujourd’hui c’est toujours le cas car l’activité de l’Euratechnologies est dans l’air du temps, et est tourné vers l’avenir…
L'aménagement global était de proposer des espaces modulables de 24 m² faisant du site un véritable hôtel pour entreprises. A l'intérieur de cet « hôtel », sont disposés dans 6 salles entièrement hermétiques et climatisées afin d'éviter tout corps étranger susceptible d'interférer, des serveurs numérisés nécessaires aux 20000 connexions journalières.
Opérationnel depuis l'automne 2008 avec 65 entreprises pour 1200 salariés de prime abord, Euratechnologies comptait déjà 1 an plus tard, 85 sociétés implantées pour un effectif total de 1400 employés. Ce site comprend actuellement 8 bâtiments mais devrait s'enrichir de 2 bâtiments supplémentaires en 2016. Par la même occasion, son nombre de salariés présents dans les 140 entreprises actuelles devrait croître de 3000 à 5000 d'ici 1 an. Toutefois, ce chiffre reste à relativiser car lors de la mise en œuvre du chantier, on estimait, à l'échéance 2012, quelques 8000 emplois crées, nous en sommes encore bien loin. Par ailleurs, l'édifice s'est aménagé un groupe électrogène permettant une autonomie électrique d'une journée en cas de panne. L'innovation est d'autant plus impressionnante qu'il s'agit d'assurer l'administration réseau des 140 entreprises à la fois.
Étendues sur une centaine d'hectares, « les rives de la Haute Deûle », le nouveau quartier de vie est le résultat d'une rénovation urbaine planifiée par SORELI depuis la réhabilitation de la première décennie du 21ème siècle. Ce quartier se veut résolument écologique car conçu selon des normes de hautes qualités environnementales et profitant de la proximité immédiate de l'eau. Lors de l'inauguration du bâtiment le 28 mars 2009, fut expérimenté sur cette journée, le transport fluvial en navette solaire sur la Deûle. Cependant, le projet d'en faire un transport en commun semble prendre du plomb dans l'aile car trop coûteux et certainement peu rentable. En effet, sur un parcours de seulement 3 km, il faut déjà franchir 2 écluses. Il est peu certains que ce mode de transport rallie un grand nombre de passagers à sa cause dans ces conditions.
