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Avant 1880, la famille De La Bretagne possédait dans le quartier de Lille-Canteleu (« Chant du loup ») un château. En 1881, le château demeure mais son enclos est vendu et aménagé en constructions destinées vraisemblablement à l'industrie ou à l’agriculture. C'est en 1896 que, dans ce quartier du Bois Blancs entre les deux bras canalisés de la Deûle, que les fondateurs de la future cotonnière lilloise achètent quelques parcelles de terrain et aménagent une avenue pour se relier directement aux quais de la Haute Deûle.

 

Cette même année, est construit un premier hall industriel pour y accueillir la « Cotonnière Lilloise ». Puis 4 ans après ce sera au tour du deuxième bâtiment, le « donjon » d'être édifié, qui servira dans un premier temps de château d'eau.

Un projet pharaonique devait multiplier par deux la superficie du site tout en symétrie.

 

 

Le site suscite beaucoup d’intérêt car il est situé à l’extérieur du centre ville de Lille et a un accès direct au chemin de fer et aux canaux. A la fin du 19ème siècle, l'industrie y est déjà florissante et les habitations très rudimentaires des ouvriers sont aussi bien concentrées.

C’est en 1919 que Julien Leblan entre dans le capital de la Cotonnière Lilloise et qu’il rachète les terrains sur les bords de la Deûle. Il va y construire une filature moderne idéale : c’est à dire électrique. Afin de développer sa politique sociale, l'usine va dès 1923 créer une crèche et un réfectoire, s'en suivra une salle des fêtes faisant office de cinéma avant 1927.

 

Julien Leblan absorbe en 1935 la cotonnière Lilloise. La fin de la seconde guerre mondiale est l’occasion de reconstruire. C’est une période de croissance exponentielle pour la filature. Pendant les 30 glorieuses, l’entreprise Leblan-Lafont devient l’une des sept filatures de coton les plus importantes de France. En 1953 l’usine comptait 2 443 employés pour une production de 7 000 tonnes de fils, soit 3% de la production française.

C’est en 1960 que la production est son apogée.

S’en suive le début de la crise financière et des manifestations sociales qui mettent en péril la société. Celle-ci ferme définitivement le 30 juin 1989.

A la fin du 20ème siècle, le quartier qu'on appelle « le vieux Bois Blanc » est donc constitué de friches industrielles, de logements sociaux appelés « Résidence des aviateurs » qui date de 1959, de la mairie et même d'une maison de retraite « La Goélette »

165 Avenue de BRETAGNE,

59 000 LILLE

03 59 08 32 30

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